Hors-Saison
Francis Cabrel
Hors-Saison (Original Version)
C'est le silence
Qui se remarque le plus
Les volets roulants tous descendus
De l'herbe ancienne
Dans les bacs à fleurs
Sur les balcons
On doit être hors-saison
La mer quand même
Dans ses rouleaux continue
Son même thème
Sa chanson vide et têtue
Pour quelques ombres perdues
Sous des capuchons
On doit être hors-saison
Le vent transperce
Ces trop longues avenues
Quelqu'un cherche une adresse inconnue
Et le courrier déborde
Au seuil des pavillons
On doit être hors-saison
Une ville se fâne
Dans les brouillards salés
La colère océane est trop près
Les tourments la condamnent
Aux écrans de fumée
Personne ne s'éloigne du quai
On pourrait tout prendre
Les murs, les jardins, les rues
On pourrait mettre
Aux boîtes aux lettres nos prénoms dessus
Ou bien peut-être un jour
Les gens reviendront
On doit être hors-saison
La mer quand même
Dans ses rouleaux continue
Son même thème
Sa chanson vide "où es-tu ?"
Tout mon courrier déborde
Au seuil de ton pavillon
On doit être hors-saison...
Une ville se fâne
Dans les brouillards salés
La colère océane est trop près
Les tourments la condamnent
Aux écrans de fumée
Personne ne s'éloigne du quai
Low Season
It's the silence
That we notice most
The shutters are down
Old herbs
In the flowers boxes
On the balconies
It must be low season
The sea, although
It its rolls persists
Its same theme
Its empty song, stubborn
For just a few shadows lost
Under their vests
It must be low season
Wind pierce across
The too long avenues
Somebody looks for an unknown address
Where the mail overflows
On the porch
It must be low season
A city fades
In the salted mists
The ocean rage is too close
Torments condemn it
With screens of smoke
Nobody leaves the docks
We could take it all
Walls, gardens, streets
We could put
Our names on the mailboxes
Or maybe someday
People will come back
It must be low season
The sea, although
It its rolls persists
Its same theme
Its empty song "where are you?"
My mailbox is more than full
On your porch
It must be low season...
A city fades
In the salted mists
The ocean rage is too close
Torments condemn it
With screens of smoke
Nobody leaves the docks
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